Pourcentage pris par Preply : tarifs et commissions expliqués

Une main sur la souris, l’autre sur le clavier, le professeur de langues accueille son nouvel élève. L’enthousiasme est palpable : transmettre, guider, gagner sa vie. Mais au fond de la visioconférence, une interrogation persiste, ténue mais insistante : une fois la leçon terminée, quelle part de ce travail s’évaporera dans les rouages de la plateforme ?

Preply, adulée par certains professeurs, source de frustration pour d’autres, impose ses propres règles du jeu. Derrière sa façade conviviale, la mécanique tarifaire se révèle redoutablement précise, jouant sur les nerfs comme sur les calculs. Chaque réservation, chaque nouvelle heure enseignée, s’accompagne d’une équation que beaucoup découvrent à leurs dépens.

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Ce qu’il faut savoir sur le fonctionnement de Preply

Preply s’est hissée au rang des plateformes incontournables qui connectent professeurs particuliers et apprenants. Ici, tous les profils ont leur place : diplômés, autodidactes aguerris, locuteurs natifs. Près d’une quarantaine de langues sont proposées, mais l’offre va bien au-delà : matières scolaires, préparation professionnelle, soutien ciblé… Le terrain de jeu est vaste.

La personnalisation règne en maître. Chaque professeur façonne son profil, expose son parcours, ses diplômes, ses spécialités. L’élève, lui, pioche selon la matière, la langue, le tarif, les créneaux libres. L’intelligence artificielle de Preply affine la mise en relation pour coller aux attentes précises de chaque apprenant.

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Côté tarification, deux modèles se partagent la scène :

• Cours particuliers : le tarif horaire est fixé librement par l’enseignant, selon ses compétences, la matière, la demande.
• Cours d’essai : une première rencontre, test grandeur nature, avec un système de commission spécifique qui change la donne.

Mais Preply ne se contente pas de mettre en relation. Espace de travail numérique, gestion des paiements, outils pédagogiques : tout est pensé pour que la flexibilité rime avec rigueur. Cet écosystème structuré fait la différence face à des concurrents comme Superprof ou Italki.

Combien Preply prélève-t-il réellement sur chaque cours ?

La question du pourcentage pris par Preply agite les forums et les groupes d’enseignants. La plateforme applique une commission dégressive sur le tarif horaire affiché par chaque professeur. Plus le nombre total d’heures dispensées grimpe, plus le taux de prélèvement s’adoucit. Une fidélité récompensée, du moins en apparence.

Le cours d’essai échappe à cette règle : Preply empoche la totalité de la somme. Pour l’enseignant, le premier rendez-vous se transforme en investissement à perte, un passage obligé pour espérer fidéliser un nouvel élève.

Autre variable du calcul : la TVA, appliquée selon le pays où réside le professeur. Cette couche supplémentaire complexifie la lecture des prélèvements, chacun devant examiner ses relevés pour saisir l’ensemble des frais.

• Commission dégressive selon le nombre d’heures enseignées
• Prélèvement intégral sur le cours d’essai
• TVA ajoutée selon la localisation géographique

Décrypter la structure des commissions et des tarifs pour les professeurs

Travailler sur Preply, c’est accepter un jeu d’équilibriste avec le tarif horaire. Oui, chaque enseignant choisit librement son prix. Mais l’expérience, la matière, la rareté de la langue, le diplôme affiché, tout entre dans la balance et influe sur la visibilité du profil.

La commission vient ensuite rogner ce tarif, systématiquement, après chaque leçon. Le versement des gains se fait via Paypal ou par virement, à la demande, une fois un seuil minimal atteint. Là encore, chaque solution peut ajouter ses propres frais, grignotant la rémunération nette.

• Définissez un tarif horaire aligné sur vos compétences et sur la demande.
• Gardez en tête la commission dégressive, qui récompense la régularité.
• Anticipez le prélèvement automatique de Preply sur chaque paiement reçu.

La vitrine du professeur se doit d’être impeccable : profil détaillé, présentation claire, expériences et spécialisations mises en avant. Plus la page inspire confiance, plus les chances d’attirer des élèves motivés augmentent. Reste à transformer l’essai : fidéliser, organiser son planning, gérer la relation sur la durée.

Le paiement, lui, repose sur un enchaînement précis : validation du cours, somme débloquée, délai de virement. Les frais annexes, notamment avec Paypal, amputent encore le montant final. À chaque étape, la rémunération se rétrécit, exigeant une gestion attentive.

Maximiser ses revenus face aux frais : conseils et alternatives

Pour beaucoup, l’optimisation du tarif horaire devient un art de la survie. Certains enseignants misent sur la spécialisation ou créent des forfaits pour encourager les réservations multiples. D’autres réajustent régulièrement leurs prix, scrutant la concurrence et s’appuyant sur leur valeur ajoutée : certifications, expertise de niche, langue rare ou public spécifique.

Un profil attractif, une présentation soignée, des avis positifs : autant de ressorts pour se démarquer et séduire une clientèle prête à investir davantage.

• Ajustez votre tarif horaire selon les retours reçus et la fluctuation de la demande.
• Proposez des offres ciblées : préparation à un examen, conversation professionnelle, stage intensif.
• Incitez à la réservation de plusieurs séances pour garantir la visibilité sur le moyen terme.

Pour ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, certains diversifient. Superprof, Kelprof, Italki, Verbling… Chaque alternative possède ses propres règles du jeu et parfois, une structure de commission plus avantageuse selon la spécialité ou le volume d’élèves. Les retours d’expérience, sur Trustpilot ou dans des groupes dédiés, aident à y voir plus clair.

De Paris à Toulouse, des bords de la Garonne aux faubourgs de Bordeaux, la leçon particulière se réinvente. Certains enseignants explorent la formule hybride, alternant petits groupes en présentiel et séances en ligne. La clé ? Une organisation souple, une veille constante sur les opportunités, pour avancer sans jamais perdre la main sur sa rémunération.