Métier le mieux payé en gestion : découvrez le top salaires actuels !

La rémunération des cadres en gestion connaît une progression inédite depuis deux ans, tirée par la pénurie de profils expérimentés et la transformation numérique des entreprises. Certains postes affichent des salaires annuels dépassant largement les 100 000 euros dès la prise de fonction.

Les disparités entre secteurs persistent, mais de nouveaux métiers émergent en tête du classement, portés par la demande croissante en pilotage stratégique et en gestion de la data. L’évolution rapide des besoins accentue la concurrence entre employeurs pour attirer les profils les plus prisés.

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Panorama des métiers de la gestion en France : où se situent les plus hauts salaires en 2024 ?

Dans le paysage de la gestion, les enjeux de salaire dominent les discussions, autant chez les experts aguerris que chez ceux qui débutent leur parcours. Le secteur affiche un dynamisme constant, avec des métiers mieux rémunérés qui se déclinent dans la finance, l’assurance, la banque, la comptabilité, mais aussi dans l’industrie, la santé ou encore l’IT. Les chiffres récents ne laissent pas de place au doute : les écarts de rémunération se renforcent selon la taille de l’entreprise et le niveau de responsabilités.

Quelques exemples illustrent la réalité des rémunérations dans ce secteur en 2024 :

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  • Chef d’entreprise : 15 000 € net mensuels pour ceux qui dirigent plus de 500 salariés. Ce poste domine le palmarès des salaires du privé.
  • Gestionnaire de fortune : jusqu’à 200 000 € bruts annuels pour les profils chevronnés, à la hauteur des meilleurs postes bancaires.
  • Chargé d’affaires en banque d’investissement : entre 80 000 et 250 000 € bruts par an pour les experts confirmés.
  • Trader : 300 000 € bruts annuels, voire davantage pour les spécialistes très expérimentés.

Les professionnels de la gestion occupent des positions clés dans des secteurs de poids. Le management s’étend à l’industrie, à la santé, à la communication ou aux ressources humaines, preuve que les compétences transversales restent recherchées. Malgré cette diversité, la finance et la banque continuent de concentrer les plus hauts salaires, portées par la complexité grandissante des marchés et l’innovation permanente des outils d’analyse.

Les indépendants ne sont pas en reste. Notaire, expert-comptable ou consultant en gestion d’entreprise figurent parmi les métiers où la rémunération peut dépasser 10 000 € net mensuels pour les profils du haut du panier. Cette dynamique tire l’ensemble des moyennes vers le haut. À titre d’exemple, un cadre administratif et financier en France enregistre un salaire annuel de 80 000 € bruts selon les dernières données.

Quelles fonctions de gestion offrent vraiment les meilleures rémunérations aujourd’hui ?

La finance d’entreprise concentre les postes les plus rémunérateurs du secteur. Le directeur administratif et financier s’impose en tête, avec une rémunération moyenne autour de 80 000 € bruts annuels, un seuil qui grimpe rapidement dans les grands groupes ou les filiales internationales, où la gestion requiert une expertise avancée et un pilotage d’équipes multidisciplinaires.

D’autres fonctions connaissent une ascension remarquable. Le responsable des risques expérimenté atteint aujourd’hui 150 000 € bruts annuels, reflet de l’importance prise par la conformité et la maîtrise des risques. Quant au trader, il reste hors normes : les plus aguerris franchissent le cap des 300 000 € bruts par an, avec d’importantes variations selon la taille de la structure et le volume d’activité.

Côté gestion opérationnelle, la rémunération évolue avec l’expertise. Un contrôleur de gestion confirmé tourne autour de 90 000 € bruts par an. Le chef comptable expérimenté oscille entre 65 000 et 80 000 €. Pour les gestionnaires de paie, rouages essentiels des ressources humaines, le salaire annuel varie entre 28 000 et 50 000 €, selon l’expérience et la complexité des missions.

Dans ce paysage, spécialisation et expérience continuent d’ouvrir les portes vers des carrières ascendantes. Les secteurs de la banque, de l’assurance et du conseil financier restent de solides leviers de valorisation salariale pour les profils stratégiques.

Top salaires : les postes qui dominent le classement cette année

Le chef d’entreprise occupe sans surprise la première place, avec plus de 15 000 € net mensuels dans les sociétés de grande taille (500 salariés et plus). Cette rémunération traduit le poids colossal de la direction générale, où la prise de décisions engage souvent toute l’organisation. Les cadres d’état-major suivent de près, avec 10 000 € net par mois, à la croisée des responsabilités de terrain et de la stratégie.

Les professions libérales et indépendantes affichent aussi des chiffres impressionnants. Parmi les mieux lotis, notaires et experts-comptables du haut du classement touchent jusqu’à 19 000 € net, tandis que les vétérinaires et consultants en gestion d’entreprise peuvent atteindre respectivement 12 200 et 10 400 € net par mois dans des configurations optimales. Ces montants reflètent l’expertise pointue et la fidélité de la clientèle, véritables moteurs de la réussite individuelle.

Les professionnels de la finance ne sont pas en reste. Le trader chevronné peut dépasser 300 000 € bruts annuels, et le chargé d’affaires en banque d’investissement confirmé franchit la barre des 250 000 € bruts. Quant au gestionnaire de fortune, il s’impose avec plus de 200 000 € bruts annuels, alliant technicité et réseau.

Ce panorama, où la finance, le conseil et les professions réglementées dominent, met en lumière la concentration des top salaires dans les métiers qui conjuguent expertise, capacité d’anticipation et gestion d’actifs. Une cartographie fidèle à l’économie hexagonale, où la hiérarchie des rémunérations récompense les responsabilités assumées au plus haut niveau.

gestion financière

Décrypter les tendances : pourquoi certains métiers de la gestion prennent de la valeur

La montée de certains métiers de la gestion reflète des bouleversements majeurs dans l’économie. Aujourd’hui, la maîtrise des risques et la faculté à anticiper les évolutions financières placent les traders, responsables des risques et actuaires sous le feu des projecteurs. Ces fonctions imposent une solide maîtrise des statistiques, de la modélisation et de la programmation : un cocktail de compétences rares, que les directions financières s’arrachent.

Pour accéder à ces métiers stratégiques, certains parcours s’imposent :

  • Les diplômés issus d’écoles de commerce ou d’écoles d’ingénieur occupent rapidement ces fonctions à haute responsabilité.
  • Les titulaires de Masters en finance ou de diplômes spécialisés, comme le DSCG, accèdent plus vite à des postes clés.

L’appétit des employeurs s’accélère dans la banque, l’assurance et le conseil. La gestion d’actifs, la conformité et l’analyse de données orientent désormais les recrutements. Les entreprises repèrent les profils capables d’aligner vision stratégique et rigueur analytique, pour accompagner la réinvention de leur modèle.

L’expérience, l’agilité et la faculté à évoluer dans des contextes complexes font la différence. Les jeunes diplômés se forment très tôt à la gestion des risques ou à la finance quantitative, pour répondre à un marché qui ne cesse de se réinventer. Apprendre sans relâche, rester attentif aux tendances, cultiver la polyvalence : voilà autant de leviers pour viser les plus hautes rémunérations.

Demain, les métiers de la gestion façonneront des carrières où expertise pointue et prise de décision rapide vont de pair. Ceux qui sauront s’adapter n’auront pas à courir après les opportunités : elles viendront à eux.

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